Les engagements énergétiques de l’Etoile sont à la hauteur des enjeux climatiques actuels. Pour les honorer, plusieurs règles guident la conception du quartier.
Les contraintes imposées aux constructeurs ont, tout d’abord, pour objectif d’atteindre des niveaux de performance énergétique supérieurs aux règles en vigueur (RT 2012), soit 30% de réduction pour les logements et 40 % pour les bureaux et d’anticiper les exigences du futur. La RE2020, qui s’appliquera à partir de 2021 aux constructions neuves, prévoit notamment de diminuer l’impact carbone des bâtiments, de poursuivre l’amélioration de leur performance énergétique et de leur isolation thermique, pour mieux se protéger, par exemple, des étés caniculaires.
Pour relever ces différents défis, les aménageurs du quartier sont particulièrement attentifs, dès la conception des bâtiments, à leur orientation et à leur exposition, à la conception de leur enveloppe, à l’utilisation de modes constructifs peu émetteurs de gaz à effet de serre ou encore au choix de matériaux de construction biosourcés.
La création d’une chaufferie bois dans le nord de l’écoquartier et d’un réseau de chaleur urbain permettront par ailleurs de fournir le quartier jusqu’à 80% d’énergie renouvelable, grâce à la biomasse, un chauffage faiblement carboné. La chaufferie produit de la chaleur, sous forme de vapeur, à partir de la combustion du bois ; la vapeur d’eau est ensuite transportée et distribuée à tous les bâtiments raccordés au réseau. Les communes de Ville-la-Grand et d’Ambilly ont confié au SYANE le déploiement de ce réseau de chaleur.
De plus, 20 % des toitures des immeubles les plus hauts seront équipées de capteurs photovoltaïques. Ces derniers occuperont une surface active totale de 10 000 m² avec une production annuelle d’électricité prévisionnelle à l’horizon 2031 de 2 000MWh, équivalent à la consommation électrique annuelle de 1 100 foyers. Un dispositif de financement innovant et ouvert aux participations citoyennes sera prochainement mis en place, avec la nomination d’un opérateur unique qui assurera l’exploitation et la maintenance de ces panneaux photovoltaïques.
Enfin, la conception même du quartier, avec ses courtes distances, contribuera à l’inscrire dans une logique vertueuse, tant dans le développement des transports en commun (Léman Express, tramway, Voie verte…) que dans sa programmation – quartier mixte de logements, bureaux, pôles d’enseignement et commerces. L’accent mis sur mobilités douces, plutôt que la voiture individuelle, génératrice d’émissions de gaz à effet de serre, fera également émerger une nouvelle façon de vivre en ville, plus responsable.
Le projet vise également le label international « BiodiverCity Ready Pilote » qui fixe des objectifs ambitieux en termes de biodiversité : place de la nature dans les espaces publics et les ilots, gestion des eaux de pluie, etc.
Toutes ces mesures consistent à atteindre une performance énergétique élevée et à rendre l’écoquartier de l’Etoile exemplaire sur le plan environnemental, sans sacrifier le confort des habitants.